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Pour moi c'est des négatifs, même si j'ai beaucoup de respect pour ce que fait Poutine et c'est très bien ce qu'il fait comme action, mais ça fait un peu genre j'achète votre affection, combattez dans mes idées, pas forcément pour moi au front, mais combattez dans mes idées et ça fait un peu le syndrome du blanc sauveur quoi, mais après c'est un avis personnel.
Oui, oui, alors il est intéressant ton point de vue, alors par contre, la question que moi je me pose, c'est si autant de pays africains se tournent vers la Russie, c'est que quelque part ces idées-là correspondent peut-être aussi à leur idéal, à leur vision du monde. Et ça change un peu de ce que propose l'Occident, est-ce que du coup il n'y a pas de positif là-dedans ? Non. Non.
Dans les faits, les Africains savent que l'objectif n'est pas, pour la Russie, l'amour de l'Afrique et autres. Mais si l'Afrique trouve son intérêt là-dedans, et que c'est beaucoup mieux que ce que propose l'Occident, l'Afrique en profite. Par exemple, l'accord des céréales n'a pas profité à l'Afrique. Aujourd'hui, la Russie en sort, et on voit bien que les Africains obtiennent quelque chose avec le blé. Donc la Russie, en ce moment, propose beaucoup mieux que ce que propose l'Occident.
Et donc, si ce que propose la Russie est plus intéressant que ce que propose l'Occident, et bien l'Afrique suisse en intérêt aussi. Donc c'est une affaire d'intérêt mutuel, là, mais c'est pas une question de changer un bourreau ou quoi, là, les deux se retrouvent juste en fonction de leurs intérêts.
En plus, la Russie est aussi membre des BRICS et en ce moment, il y a beaucoup de pays africains qui adhèrent aux BRICS et on voit bien que le camp occidental est en train de perdre beaucoup de terrain sur le continent africain. Donc, il y a plus de points communs qui commencent à rassembler ou rapprocher l'Afrique avec le bloc BRICS que l'Occident.
Mon avis sur le sujet. Alors, mon avis sur le sujet, c'est que, comme disait LVDS, que, en fait, tout ça, en fait, moi, tout ce que je suis en train de vivre, de voir dans les journaux, dans la vie, je veux dire, peut-être dans la vie de tous les jours parce qu'il y en a dans des familles où on en parle et dans des familles où, voilà, on parle.
Donc je disais qu'en fait pour moi c'est une scène de théâtre, la politique c'est une scène de théâtre. Chacun vient quand c'est son rôle, chacun vient, il joue son rôle et comme nous les citoyens nous sommes assis soit sur les gradins, nous sommes assis soit dans une salle de spectacle, maintenant quand ces politiciens là, chacun passe à leur tour pour venir jouer leur rôle, ils vont toucher ça.
Ils vont toucher certains publics. Ils ne vont pas toucher toute la salle qui a été présente, mais ce qui est sûr, c'est qu'ils vont toucher certains publics. Et ce certains publics-là qu'ils vont toucher, c'est justement ce qui est en train de se passer actuellement en politique. Mais là, c'est juste que ce n'est pas le public qui a été touché. C'est la personne qui joue le rôle, qui cible le public qu'il veut qu'il soit touché. Et ça, ça prête à se poser.
s'apprête à se poser des questions mais pourquoi? Pourquoi ce comédien qui est sur sa scène, qui fait son show, qui fait son spectacle, qui fait sa marionnette cible ce public là? Pourquoi ce public là? Et pourquoi aujourd'hui ce public là? Bon, comme on dit souvent, la politique c'est un sujet sensible.
C'est un sujet sensible, oui, nous sommes en Europe, oui, le droit à parler, le droit à la liberté, le droit de l'expression, le droit de ceci, le droit de cela, oui, il y a tous ces droits-là, mais ces droits-là, c'est bien beau, ils y sont, mais méfions-nous de ces droits, parce qu'à un certain niveau, ces droits-là, ils ne comptent plus, hein.
La politique, c'est quelque chose, faut juste, quand on est intelligent, quand on est intelligent, quand un pays est intelligent, normalement, la politique c'est un truc, il doit avoir la vision, c'est-à-dire que quand il voit les gens qui passent sur scène, qui font leur spectacle, il doit avoir la vision de se dire, celui-là, c'est un marchand de sable.
Celui-là c'est un vendeur de rêves, celui-là c'est un illusionniste, c'est cette vision que ces pays doivent avoir et s'ils n'ont pas ça, ils se retrouvent à faire des choix qui ne sont pas les bons, c'est mon avis sur le sujet.
Waouh, waouh, waouh, c'est super lent, t'as dit beaucoup de choses, y'a tellement de points que t'as soulevés que c'est très compliqué de réagir sur quelque chose là. Mais merci beaucoup pour ton avis sur le sujet.
Ah mais sur le fond c'est ce que je te dis. Je suis d'accord en fait qu'il faut trouver des alliés proches des circonstances pour se sortir de certaines situations mais par contre là où je suis pas d'accord c'est qu'on fait ça avec anesthésie du passé parce que les accords commerciaux qu'il y a eu avec par exemple la France c'est pas que des accords coloniales, il faut arrêter. L'Afrique elle a pas attendu 1800 avant d'être colonisée. Il faut revoir l'histoire sinon ce qu'il s'est passé à partir de l'an 700. Donc en fait on a une anesthésie de l'histoire qui empêche de comprendre que les alliances vont être forgées sur le futur.
Alors pour ce qui est des relations futures, je pense que l'Occident va jouer de moins en moins de rôles prépondérants en Afrique, en particulier la France qui a malheureusement un passé très très très compliqué sur le continent que les gens n'oublient pas, et par contre les Africains eux se tournent vers le bloc des BRICS, l'Amérique Latine, l'Asia, avec qui ils sont en train de forger des liens solides sur le long terme, donc je pense que pour l'Occident ça va être très compliqué, notamment la France.
Et il y a plusieurs éléments justement qui jouent en la faveur de tous ces autres acteurs-là. Déjà, ils n'ont pas ce passé là qu'à la France, et en plus de ça, en termes d'idéaux, ils sont plus en connexion, en phase avec la vision africaine que l'Occident. Quand par exemple, la France fait la promotion de LGBT, la Russie ne le fait pas, la Chine ne le fait pas, la Turquie ne le fait pas, l'Inde ne le fait pas, donc tous ces points là jouent.
D'un autre côté, il y a aussi la fameuse question de la démocratie. Tout le temps, on voit les occidentaux débarquer en Afrique, oui, la démocratie, la démocratie, mais c'est une démocratie, bizarrement, à géométrie variable. Par exemple, au Tchad, quand il y a un coup d'État, on voit Macron débarquer pour cautionner cela et de l'autre côté, ils sont les premiers à dire que c'est des putschistes. Donc, tous ces paramètres-là, toute cette ambiguïté-là, les Africains le voient. Et du coup, ils se tournent vers ceux qui sont plus clairs avec eux.
Je pense que dans le cadre des relations futures, certains pays occidentaux pourront garder des liens avec l'Afrique, mais pour la France, je pense que ça sera très très difficile, très très compliqué. Je ne suis pas sûr que sur le long terme, ça tienne.
Rien que sur la question de la langue, par exemple, la francophonie ne convainc pas du tout. Et il y a beaucoup de pays d'Afrique francophone qui changent de camp, qui rejoignent le Commonwealth. Le cas par exemple du Gabon, du Togo et l'Algérie qui fait sa demande. Donc, même là, les jeux de la francophonie, c'est boycotté par pas mal de monde. Donc, je ne sais pas, je ne vois pas trop la France sur le long terme.
Oui, là tu soulèves un point intéressant, mais moi je ne vois pas ça comme étant de l'hypocrisie, parce que les rapports avec le monde arabe ne sont pas les mêmes que les rapports avec la France. Il y a combien de pays arabes qui ont des bases militaires en Afrique noire aujourd'hui ? Il y a combien de pays arabes qui ont une monnaie couvrant ses phares en Afrique noire ? Donc tu comprends bien que ce n'est pas la même chose.
Et c'est pareil aussi avec les Arabes, l'Afrique a la même attitude, tu ne vois pas par exemple des sommets Arabes, Afrique et des trucs comme ça. Aujourd'hui, l'Afrique est dans une position où elle est à la recherche de ses intérêts. Elle va vers celui qui lui donne de bons intérêts et surtout, elle va vers des gens qui n'ont pas de passif avec elle et qui respectent son point de vue, sa position.
Après c'est dommage de faire ça comme ça en audio là, parce que c'est très court, on peut pas tout dire d'un coup. Ça aurait été bien de faire un live, mais bon, ici ça fonctionne pas trop les lives. C'est un très bon thème en plus.
Moi, personnellement, je trouve que c'est quelque chose d'assez frustrant, assez choquant, puisque ce genre de choses, c'est des sujets assez quelconques. On peut trouver ça pas partout. On voit ça à la télé, par exemple. Je suis vraiment choqué, c'est vraiment énervé.